343 Salopes
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343 Salopes
343 Salopes...
Derrière ce titre sulfureux se cache une réflexion profonde, à la fois sémantique, sémiologique et sociologique (ça fait beaucoup de gros mots d'un seul coup n'est-ce-pas?) sur la question qui ronge nos esprits torturés depuis le première fois où tomba dans nos chastes oreilles (si, nos oreilles ont été chastes un jour) ce vocable plein de poésie.
Qu'est-ce donc qu'une salope?
Préambule de savon (calembour de salope)
Ce qui réactiva cette question, pour ma part, et me poussa donc à vous faire partager le fruit laborieux d'un intense travail intellectuel, fut un incident mineur dont je m'en vais gaiement vous faire la narration.
Mise en situation: un Ficus ronchon, de type "sortie de colloque", se fait aborder par un quidam voulant connaître les origines de votre plante préférée (si vous avez d'autres plantes préférées, ce sont des impostures, méfiez-vous). Ce à quoi je répondis par un certes cavalier mais justifié "Qu'est-ce que ça peut te foutre?" parce que :
1) j'ai horreur qu'on me tutoie
2) j'exècre ce réflexe visqueux de vouloir à tout prix savoir d'où je viens sous le prétexte que je présente un certain exotisme, qui me vaut d'ailleurs l'excitation discrète et distinguée de ma très chère loutre d'agrément presque agrégée. Mais nous nous égarons.
Le quidam susnommé, dédaignant l'effort maïeutique que représentait ma réponse sous forme de question sensée à une question débile, conclut cet échange par, je cite: "tu ressembles à une vraie salope".
Ce qui amena la question de mon éminent camarade du F.I.O.N (Front d'Intervention Onirique et Nihiliste) : qu'est ce qu'une fausse salope? Qu'est ce qui distingue la vraie de la fausse? Et surtout, qu'est ce qu'une salope?
Le Manifeste des 343 Salopes
Je me suis permis d'emprunter le titre de cet article (mais je vais le rendre, ça va...) à la couverture de Charlie Hebdo de 1971, faisant suite à la pétition parue le 5 avril 1971 dans le numéro 334 du Nouvel Obs. Ce Manifeste des 343 Salopes est signée par 343 femmes ayant avorté. Ce manifeste, rédigé par Simone de Beauvoir, appelle à la dépénalisation de l'avortement. La semaine suivante, Charlie Hebdo fait sa une avec un dessin de Cabu demandant "Qui a engrossé les 343 salopes?" Il s'agit évidemment pour Charlie Hebdo de fustiger non pas ces femmes qui ont eu les ovaires d'afficher leur désobéissance civile, mais bien les hommes politiques refusant un droit élémentaire, à savoir celui de disposer de son utérus. Ce titre renvoie également à la réaction basique du con moyen, pour qui une femme avortant est forcément une salope, puisqu'elle s'inscrit en contrepied de l'institution familiale et religieuse.
Simone Veil à l'Assemblée Nationale, défendant le droit des femmes à disposer de leur propre corps et à avorter. La loi dépénalisant l'avortement et en encadrant les conditions a été promulguée le 17 janvier 1975
Je serai donc tentée de dire que quiconque marche sur les traces de ces courageuses salopes, en empêchant les associations “pro-vie” de venir nous faire chier par exemple, ou en refusant l'hétéro-patriarcat, fait figure de 344, 345, 346ème etc... salope, donc de femme qui déchire sa race pour reprendre le vocabulaire fleuri des djeuns de nos jours qui font rien qu'à nous renvoyer notre vieillesse en pleine gueule.
Définition de la Salope
Malheureusement, nos congénères ne font pas référence à ce Manifeste quand ils nous lancent un "salope" dépité en seule réponse à des avances agressives refusées. Exemple mâtiné de trouble poésie :
- "Hé tu me suces?
- Non.
- C'est ça casse-toi Salope!" Merci pour eux.
Les plus scientifiques argueront que la salope est la femelle du salaud. Oui mais non.
Tout simplement parce que l'orthographe dément cet état de fait : salope serait le féminin de salOP, archaïsme que l'on retrouve chez Maupassant ou Zola, mais ne me demandez pas les références, je ne me souviens pas de tout non plus. En plus de posséder l'une des graphies les plus moches de l'histoire de l'insulte, ce mot ne jouit pas du même impact que son équivalence féminine. Un mec qui refuse de se livrer à des fantaisies buccales sur ses congénères ne se fait pas insulter, avec ou sans "e" à la fin, bien au contraire. Ni traiter de salaud.
Fions (et n'y voyez pas là une allusion salace, bande de coquinous) nous donc à la définition du Dictionnaire de la Langue Française en ligne, parce que cela m'ennuie de chercher plus avant, et surtout parce que cela est révélateur :
"Salope : nom féminin. Sens : femme méprisable [injurieux]"
La femme qui dit non est donc "méprisable". Mais celle qui dit oui l'est tout autant. Exemple au lyrisme exacerbé: "Ya que le métro qui lui est pas passé dessus, c'est une salope" ou: "Être habillée comme une salope".
Assumer sa sexualité et se défaire du carcan institutionnel et social, bouleverser les normes d'une bienséance subjective font donc de nous des salopes. La salope est celle qui s'approprie le discours sexuel "traditionnellement" masculin : droit au sexe sans lendemain, sans sentiment (mais protégé, que Saint Latex veille sur vous), droit de mettre à la porte son camarade de jeu au petit matin, droit de ne pas téléphoner, droit de baiser avant, pendant, après le mariage, et à but non procréatif.
Sale temps pour la Salope
Les filles aussi sont impitoyables pour les salopes. Aliénées par une société qui suinte la testostérone, qui leur apprend à vouer leur existence à la satisfaction du désir masculin, certaines se conforment donc à ce que cette même société attend d'elles : fustiger la salope, mettre en avant des valeurs "morales" et dépoussierer les questions "d'honneur". Merci à des lettrées telles que Diam's pour avoir remis au goût du jour des considérations passablement oiseuses : à qui ou à quoi doit-on faire “honneur” quand on s'envoie en l'air? Cette diabolisation du sexe a des conséquences néfastes, puisqu'elle génère ignorance et incompréhension. Au fond, et même à la surface, c'est cela que soulève la question de la Salope : le rapport conflictuel à la sexualité. Les hommes ne comprennent pas pourquoi les femmes refusent de se laisser traîner dans leur grotte par les cheveux, et c'est avec une extraordinaire naïveté qu'ils s'imaginent que la femme ne vit que pour le séduire : une femme qui refuse de baisser la tête se conduit comme une catin babylonienne, alors si elle se fait emmerder c'est qu'elle l'a bien cherché, CQFD. Toutes des Salopes, sauf maman...
Ce que le con moyen et la conne moyenne ne comprennent pas, parce qu'ils sont cons et moyens justement, c'est que l'homme qui siffle ou interpelle bruyemment une femme, bref fait preuve d'un comportement sexuel agressif, sous prétexte qu'elle a l'air "facile"selon ses critères machistes, donne plus l'image d'un babouin que d'une créature civilisée. Les hommes hétérosexuels seraient-ils tous des animaux, incapables de réfréner leurs instincts et se livrant à une parade nuptiale dont la subtilité n'a d'égale que l'élégance dès qu'une femme ose montrer ses genoux?
Conclusion
Il n'est point aisé de définir la salope, car il y a autant de définitions que d'individus.
Si l'on décide d'utiliser le terme "salope" en tant qu'insulte, alors la salope n'a pas de sexe :
est une salope celui/celle qui justifie le viol et les violences faites aux femmes pour les fallacieuses et scandaleuses raisons énoncées plus haut, qui porte atteinte aux libertés et aux acquis féministes, qui fustige les putes et nous met dans une position de faiblesse du seul fait de notre féminité.
Pour ma part, "Salope" est un terme positif depuis les 343 ! Lutter contre le sexisme et l'homophobie, (entre autres) pour notre société -hum...- moderne, équivaut à être une salope, c'est-à-dire à soulever les questions liées à la sexualité et à la réappropriation de son corps, ce qui n'est pas de bon ton.
Finalement, être une salope, ça nous va bien au teint, non?
Ficussieusement,
Angela Des Vices.
Derrière ce titre sulfureux se cache une réflexion profonde, à la fois sémantique, sémiologique et sociologique (ça fait beaucoup de gros mots d'un seul coup n'est-ce-pas?) sur la question qui ronge nos esprits torturés depuis le première fois où tomba dans nos chastes oreilles (si, nos oreilles ont été chastes un jour) ce vocable plein de poésie.
Qu'est-ce donc qu'une salope?
Préambule de savon (calembour de salope)
Ce qui réactiva cette question, pour ma part, et me poussa donc à vous faire partager le fruit laborieux d'un intense travail intellectuel, fut un incident mineur dont je m'en vais gaiement vous faire la narration.
Mise en situation: un Ficus ronchon, de type "sortie de colloque", se fait aborder par un quidam voulant connaître les origines de votre plante préférée (si vous avez d'autres plantes préférées, ce sont des impostures, méfiez-vous). Ce à quoi je répondis par un certes cavalier mais justifié "Qu'est-ce que ça peut te foutre?" parce que :
1) j'ai horreur qu'on me tutoie
2) j'exècre ce réflexe visqueux de vouloir à tout prix savoir d'où je viens sous le prétexte que je présente un certain exotisme, qui me vaut d'ailleurs l'excitation discrète et distinguée de ma très chère loutre d'agrément presque agrégée. Mais nous nous égarons.
Le quidam susnommé, dédaignant l'effort maïeutique que représentait ma réponse sous forme de question sensée à une question débile, conclut cet échange par, je cite: "tu ressembles à une vraie salope".
Ce qui amena la question de mon éminent camarade du F.I.O.N (Front d'Intervention Onirique et Nihiliste) : qu'est ce qu'une fausse salope? Qu'est ce qui distingue la vraie de la fausse? Et surtout, qu'est ce qu'une salope?
Le Manifeste des 343 Salopes
Je me suis permis d'emprunter le titre de cet article (mais je vais le rendre, ça va...) à la couverture de Charlie Hebdo de 1971, faisant suite à la pétition parue le 5 avril 1971 dans le numéro 334 du Nouvel Obs. Ce Manifeste des 343 Salopes est signée par 343 femmes ayant avorté. Ce manifeste, rédigé par Simone de Beauvoir, appelle à la dépénalisation de l'avortement. La semaine suivante, Charlie Hebdo fait sa une avec un dessin de Cabu demandant "Qui a engrossé les 343 salopes?" Il s'agit évidemment pour Charlie Hebdo de fustiger non pas ces femmes qui ont eu les ovaires d'afficher leur désobéissance civile, mais bien les hommes politiques refusant un droit élémentaire, à savoir celui de disposer de son utérus. Ce titre renvoie également à la réaction basique du con moyen, pour qui une femme avortant est forcément une salope, puisqu'elle s'inscrit en contrepied de l'institution familiale et religieuse.
Simone Veil à l'Assemblée Nationale, défendant le droit des femmes à disposer de leur propre corps et à avorter. La loi dépénalisant l'avortement et en encadrant les conditions a été promulguée le 17 janvier 1975
Je serai donc tentée de dire que quiconque marche sur les traces de ces courageuses salopes, en empêchant les associations “pro-vie” de venir nous faire chier par exemple, ou en refusant l'hétéro-patriarcat, fait figure de 344, 345, 346ème etc... salope, donc de femme qui déchire sa race pour reprendre le vocabulaire fleuri des djeuns de nos jours qui font rien qu'à nous renvoyer notre vieillesse en pleine gueule.
Définition de la Salope
Malheureusement, nos congénères ne font pas référence à ce Manifeste quand ils nous lancent un "salope" dépité en seule réponse à des avances agressives refusées. Exemple mâtiné de trouble poésie :
- "Hé tu me suces?
- Non.
- C'est ça casse-toi Salope!" Merci pour eux.
Les plus scientifiques argueront que la salope est la femelle du salaud. Oui mais non.
Tout simplement parce que l'orthographe dément cet état de fait : salope serait le féminin de salOP, archaïsme que l'on retrouve chez Maupassant ou Zola, mais ne me demandez pas les références, je ne me souviens pas de tout non plus. En plus de posséder l'une des graphies les plus moches de l'histoire de l'insulte, ce mot ne jouit pas du même impact que son équivalence féminine. Un mec qui refuse de se livrer à des fantaisies buccales sur ses congénères ne se fait pas insulter, avec ou sans "e" à la fin, bien au contraire. Ni traiter de salaud.
Fions (et n'y voyez pas là une allusion salace, bande de coquinous) nous donc à la définition du Dictionnaire de la Langue Française en ligne, parce que cela m'ennuie de chercher plus avant, et surtout parce que cela est révélateur :
"Salope : nom féminin. Sens : femme méprisable [injurieux]"
La femme qui dit non est donc "méprisable". Mais celle qui dit oui l'est tout autant. Exemple au lyrisme exacerbé: "Ya que le métro qui lui est pas passé dessus, c'est une salope" ou: "Être habillée comme une salope".
Assumer sa sexualité et se défaire du carcan institutionnel et social, bouleverser les normes d'une bienséance subjective font donc de nous des salopes. La salope est celle qui s'approprie le discours sexuel "traditionnellement" masculin : droit au sexe sans lendemain, sans sentiment (mais protégé, que Saint Latex veille sur vous), droit de mettre à la porte son camarade de jeu au petit matin, droit de ne pas téléphoner, droit de baiser avant, pendant, après le mariage, et à but non procréatif.
Sale temps pour la Salope
Les filles aussi sont impitoyables pour les salopes. Aliénées par une société qui suinte la testostérone, qui leur apprend à vouer leur existence à la satisfaction du désir masculin, certaines se conforment donc à ce que cette même société attend d'elles : fustiger la salope, mettre en avant des valeurs "morales" et dépoussierer les questions "d'honneur". Merci à des lettrées telles que Diam's pour avoir remis au goût du jour des considérations passablement oiseuses : à qui ou à quoi doit-on faire “honneur” quand on s'envoie en l'air? Cette diabolisation du sexe a des conséquences néfastes, puisqu'elle génère ignorance et incompréhension. Au fond, et même à la surface, c'est cela que soulève la question de la Salope : le rapport conflictuel à la sexualité. Les hommes ne comprennent pas pourquoi les femmes refusent de se laisser traîner dans leur grotte par les cheveux, et c'est avec une extraordinaire naïveté qu'ils s'imaginent que la femme ne vit que pour le séduire : une femme qui refuse de baisser la tête se conduit comme une catin babylonienne, alors si elle se fait emmerder c'est qu'elle l'a bien cherché, CQFD. Toutes des Salopes, sauf maman...
Ce que le con moyen et la conne moyenne ne comprennent pas, parce qu'ils sont cons et moyens justement, c'est que l'homme qui siffle ou interpelle bruyemment une femme, bref fait preuve d'un comportement sexuel agressif, sous prétexte qu'elle a l'air "facile"selon ses critères machistes, donne plus l'image d'un babouin que d'une créature civilisée. Les hommes hétérosexuels seraient-ils tous des animaux, incapables de réfréner leurs instincts et se livrant à une parade nuptiale dont la subtilité n'a d'égale que l'élégance dès qu'une femme ose montrer ses genoux?
Conclusion
Il n'est point aisé de définir la salope, car il y a autant de définitions que d'individus.
Si l'on décide d'utiliser le terme "salope" en tant qu'insulte, alors la salope n'a pas de sexe :
est une salope celui/celle qui justifie le viol et les violences faites aux femmes pour les fallacieuses et scandaleuses raisons énoncées plus haut, qui porte atteinte aux libertés et aux acquis féministes, qui fustige les putes et nous met dans une position de faiblesse du seul fait de notre féminité.
Pour ma part, "Salope" est un terme positif depuis les 343 ! Lutter contre le sexisme et l'homophobie, (entre autres) pour notre société -hum...- moderne, équivaut à être une salope, c'est-à-dire à soulever les questions liées à la sexualité et à la réappropriation de son corps, ce qui n'est pas de bon ton.
Finalement, être une salope, ça nous va bien au teint, non?
Ficussieusement,
Angela Des Vices.
Re: 343 Salopes
Génial l'article !
Pour rester dans la thématique, voici une image du 4ème de couverture d' Hara-Kiri, le numéro 135 pour être précise en date de décembre 1972 (âmes sensibles à l'humour "hara-kirique" s'abstenir ) :
Dans la foulée je n'hésite pas à vous faire profiter de la couverture du même numéro d' Hara-Kiri de Noël 1972 :
C'est pas aujourd'hui, en 2010, qu'on pourrait imprimer des trucs pareils... bonjour la gueule du "progrès" : y'a que le retour du religieux, de l'ordre moral, l'exploitation, la misère et les idées fascistes qui progressent...
"Liberté chérie peu à peu dépérit,
nous glisse entre les doigts
et se meure en douceur"...
"Sonnez l'alarme citoyens
Sortez-vous les doigts du fion !
Quelque que soit la façon
Réveillons la nation
Que cette ère de bavures
Nous serve de leçon"
Pour rester dans la thématique, voici une image du 4ème de couverture d' Hara-Kiri, le numéro 135 pour être précise en date de décembre 1972 (âmes sensibles à l'humour "hara-kirique" s'abstenir ) :
Dans la foulée je n'hésite pas à vous faire profiter de la couverture du même numéro d' Hara-Kiri de Noël 1972 :
C'est pas aujourd'hui, en 2010, qu'on pourrait imprimer des trucs pareils... bonjour la gueule du "progrès" : y'a que le retour du religieux, de l'ordre moral, l'exploitation, la misère et les idées fascistes qui progressent...
"Liberté chérie peu à peu dépérit,
nous glisse entre les doigts
et se meure en douceur"...
"Sonnez l'alarme citoyens
Sortez-vous les doigts du fion !
Quelque que soit la façon
Réveillons la nation
Que cette ère de bavures
Nous serve de leçon"
La Bonne Fée- Bandit des grands chemins
- Age : 547
Messages : 160
Au masculin
Ouais, mais "salope" s'écrit aussi "salop" pour le masculin, histoire de rétablir un semblant d'équilibre...
Santag.
Santag.
Santag- Brigand
- Age : 74
Messages : 57
Re: 343 Salopes
Santag a écrit: Ouais, mais "salope" s'écrit aussi "salop" pour le masculin, histoire de rétablir un semblant d'équilibre...
Santag.
Oui mais comme le dit l'article sur les 343 Salopes ,"salop" ou "salaud" ça a pas la même signification que "salope" : un mec qui refuse des avances d'une femme ou qui drague c'est pas un "salaud" ,alors que celle qui refuse des avances ou en fait c'est une "salope"
Pas facile d 'être une femme Allez les Salopes aux armes ! Défendez vous !
Fifou Le Fou- Brigand
- Messages : 83
Re: 343 Salopes
Merci de m'avoir demandé de poster l'article!
Oui aux armes!
Le problème c'est que les Salopes extrêmes de type Valerie Solanas sont stigmatisées et leur discours totalement occulté. Elle est plus connue pour avoir tiré sur Andy Warhol que pour le véritable contenu politique de ses bouquins par exemple...Elle devait trouver que la banane était un symbole phallique trop explicite ;p
(bon j'en profite pour me faire un peu de pub : sur les questions féministes & co, et puis sur d'autres trucs: http://ficusphere.overblog.com <== y a aussi l'article des 343 salopes)
Oui aux armes!
Le problème c'est que les Salopes extrêmes de type Valerie Solanas sont stigmatisées et leur discours totalement occulté. Elle est plus connue pour avoir tiré sur Andy Warhol que pour le véritable contenu politique de ses bouquins par exemple...Elle devait trouver que la banane était un symbole phallique trop explicite ;p
(bon j'en profite pour me faire un peu de pub : sur les questions féministes & co, et puis sur d'autres trucs: http://ficusphere.overblog.com <== y a aussi l'article des 343 salopes)
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